Deux familles, viticultrices depuis les années 1900, avec des chemins différents, le domaine Girard, récoltant-coopérateur au Mesnil sur Oger, le domaine Bonnet, récoltant-manipulant d’Oger, produisant environ 140 000 bouteilles dans les années 1980, sous le nom du Champagne F.Bonnet Père et fils.
Malheureusement, la marque s’éteint en 1988 et les vignes sont placées en location.
La route du domaine Girard va croiser celle du domaine Bonnet grâce à l’union de la génération suivante : Philippe Girard & Dominique Bonnet.
Quelques années après la fin du contrat de location, Paul Girard, le fils de Philippe & Dominique, à mi-chemin entre la famille Girard et la famille Bonnet, décide de fusionner les deux vignobles afin de s’engager dans l’aventure de la création d’une marque récoltant-manipulant, en l’honneur de ses origines. Le champagne Girard-Bonnet est né.
VIGNOBLE
Le vignoble GIRARD-BONNET est composé de 12 hectares, principalement situés sur la Côte des Blancs, plus précisément sur Le Mesnil-sur-Oger et Oger, classés Grand Cru et Vertus classés Premier Cru, célèbres pour leurs Chardonnay de qualité.
L’arrêt des herbicides a commencé dans les années 2000, sous la directive de Philippe Girard. Le domaine est parti sur une approche individualisée de ses vignes, chacune nécessitant des soins spécifiques, suivant l’âge, la localisation et l’exposition afin d’en révéler leurs spécificités.
L’utilisation de plantes sous leurs différentes formes, de la tisane aux huiles essentielles, les engrais verts ou l’éco-pâturage sont des pratiques courantes au sein du domaine. Aussi diverses soient-elles, toutes ces approches naturelles convergent vers la même finalité : le plein épanouissement des vignes.
Dans ce sens, Paul décide de commencer une conversion bio & biodynamique pour mettre en valeur ses pratiques. Le vignoble sera certifié en 2023.
CUVERIE
La vinification n’est que le reflet du parti pris du domaine, convaincu qu’un bon vin commence par des grappes saines. Les lieux-dits sont pressés séparément. Les jus sont ensuite débourbés naturellement, puis entonnés dans les différents contenants avant de prendre le chemin de la fermentation naturelle.
Les vins poursuivent ensuite leurs routes sur lies pour un élevage d’au moins 10 mois. Ils seront ensuite tirés sans collage ni filtration et placés en cave pour la seconde fermentation pour une durée qui variera selon la cuvée.
Paul explore pour l’instant plusieurs pistes en fonction des parcelles, des contenants en bois de différentes tailles, des cuves en inox et des amphores.